Petit précis historique du spectacle

Résumé du spectacle

Le 13 Juillet 1793, Charlotte Corday assassinait Marat à son domicile parisien. La jeune femme était venue de son Calvados natal perpétrer cet acte, signant l’entrée de la Révolution française dans : « La terreur ». La pièce met en scène Fouquier-Tinville et Charlotte, lors de son audition


avant la guillotine. Deux caractères s’affrontent: un accusateur public inflexible et une héroïne tragique. De quel côté se situe le fanatisme ? Si guerre des nerfs il y a, elle sert à alimenter une machine inexorable de meurtres, légitimée par l’intérêt supérieur de la nation.

En 1793, toute la France connaît Marat: il rallie les sans-culottes à sa cause. Idéologue, il veut mener la Révolution à son terme en la débarrassant de ses ennemis. Selon les historiographes ou les peintres de l’époque, on le représente sous la figure d’un fanatique ou d’un martyr. Quand il mourra, Marat, le plus enragé des enragés permettra à Robespierre d’accéder à la tête du comité de salut public, et la Terreur – même si elle ne fut jamais mise à l’ordre du jour de la Convention – s’établira. A partir de ce moment-là, la révolution, d’antique, glisse vers sa modernité la plus contemporaine.

Une femme a commis un attentat politique unique en son genre : Charlotte Corday. Ni vendéenne, ni girondine, elle débarque à Paris dans le but de débarrasser la république de celui qu’elle considère comme un tyran : Marat - précisément au moment où plus rien n’affermit les bases de la révolution : Convention divisée, guerre civile, conflit aux frontières ... Qu’est-ce que cette native du Calvados peut bien avoir eu en tête pour, du jour au lendemain, devenir une héroïne tragique célébrée par l’imaginaire collectif ? Avait-elle un idéal? Une vision ? Son acte ne fut- il qu’un « coup de sang »? L’énigme reste entière et son procès à deux voix – la sienne et celle de son accusateur public, Fouquier-Tinville – tente de nous l’expliquer. Semblable à Jeanne d’Arc, fière et combative, Corday possède la vertu d’une figure révolutionnaire non dénuée d’un bon sens de provinciale. Elle s’élève au-dessus de tout parti et incarne « la république vengée ». Avec la mort de Marat, elle accomplit sa révolution intérieure conjointement à celle, nationale, qui emportera bien des vies dans son sillon sanglant.


Vocation pédagogique du spectacle

Dans l’imaginaire collectif, la Révolution française est synonyme de fureur et de liberté - bien que l’on retienne de prime abord la constitution de la première république, dont notre régime politique actuel est issu. Se pencher sur ce qui animait les conventionnels et les gens du peuple en 1793, c’est regarder dans quelles convulsions est née notre société. C’est aussi s’intéresser aux processus par lesquels l’Histoire « déifie » certaines de ses illustres représentantes. Par le meurtre de Marat, Charlotte Corday incarne le premier attentat politique français perpétré par une femme. Dans la culture populaire, le fait qu’une représentante du sexe féminin se soit élevée contre un tyran en appelle à des figures immémoriales (Jeanne d’Arc), ou en convoque de plus contemporaines (Aung Sang Suu Ky). Le texte original de cette pièce d’une heure – accessible à partir de classes de collégiens – fait du « Procès de Charlotte Corday » un moment de ressourcement pédagogique, politique et théâtral. L’intrigue campe l’affrontement entre Antoine Fouquier-Tinville, accusateur public (de nos jours, il serait l’avocat des parties civiles) et Charlotte, aristocrate déchue et native du Calvados. Dans l’enceinte du tribunal criminel et extraordinaire, une langue fortement métaphorique se déploie, renvoyant dos à dos les deux protagonistes, à la fois dans une guerre des sexes et un rapport de forces politiques divergentes (Charlotte n’était pas, comme Fouquier-Tinville, montagnarde, c’est-à-dire de l’ultra- gauche). L’espace scénique dépouillé à l’extrême permet à deux conceptions révolutionnaires de s’opposer. Le parti-pris dramaturgique confère à l’ensemble scénique la forme d’un duel sans merci. On y trouvera une réflexion sur le pouvoir et ses mécanismes de destruction, lorsque érigé en système et sous couvert de protéger le peuple de ses ennemis, la guillotine devient monnaie courante.




Note d’intention du spectacle, dans les mots de Benoît Lepecq

« Le musée Grévin est pour moi synonyme de culture populaire. On y trouve, au hasard d’une galerie faisant défiler les scènes cruciales de l’histoire de France, l’assassinat de Marat par Charlotte Corday. C’est de cette vision que, depuis tout enfant, m’est venue l’envie de témoigner pour cet épisode de la révolution. Le réinvestissement de certaines sources officielles (les minutes du procès de Charlotte Corday), allié à la lecture de diverses historiographies m’ont conduit à écrire ce dialogue théâtral. C’est la germination d’une certaine idée de tragédie - inspirée par Grévin - qui fait aujourd’hui l’essence même de la pièce. Qu’est-ce que la tragédie sinon la foudre abattue sur une destinée ? En l’occurrence, j’ai voulu écrire l’ébranlement formidable qui advient chez une jeune normande de 25 ans, que rien ne prédisposait à assassiner Marat, devenant ainsi une héroïne célébrée par l’imaginaire populaire et ce, jusqu’à nos jours.Ce dialogue est, en substance, un petit condensé de tragédie avec unité de lieu et d’action (la salle du palais de justice), dans le respect de la durée probable du procès, soit soixante minutes environ. Charlotte nie le monde qui est le sien face à son accusateur public, Fouquier-Tinville. Elle affirme, par le refus de tout compromis, sa liberté absolue d’enfreindre la loi et la morale publique. En se sacrifiant sur l’autel de la guillotine, elle dépasse l’éternel recommencement qui échoit aux générations sur lesquelles s’abattent toujours les mêmes maux, sans que jamais l’une d’entre elles ne libère la suivante ».


Distribution et équipe technique

Texte et mise en scène : Benoit Lepecq
Charlotte Corday : Jeanne-Marie Garcia Fouquier-Tinville : Franck Gervais
Musique originale : Gilles Patrat Lumières : Maud Villeval
Création sonore : Sylvie Gasteau Photos : Alban Boireau/Corinne François-Denève Ce spectacle a été crée le 14 novembre 2009 au château de Villiers – Cerny / Essonne, puis repris dans le cadre du Colloque : « Mythologies révolutionnaires », au musée de la révolution française de Vizille / Isère, le 21 Mars 2012
Il a été joué en novembre 2012 au Théâtre de l’Epée de bois (Cartoucherie Paris 75012)


Quelques critiques

Le procès de Charlotte Corday à l'Epée de bois par VS, dimanche 11 novembre 2012 à 20:24
Nous sommes allés voir le procès de Charlotte Corday mercredi dernier (et je suis un peu honteuse de n'en parler que maintenant, en fin de week-end, alors qu'il ne vous reste qu'une semaine pour y aller.) C'est à l'Epée de bois à Vincennes, un théâtre que je ne connaissais pas et qui est magnifique, petit et chaleureux, salle commune pour manger une quiche ou une soupe et salles de théâtre entièrement lambrissées. Pour moi, ce n'était pas une première mais l'occasion de comparer la nouvelle mise en scène, que je savais avoir été retravaillée, avec mes souvenirs. C'était assez étrange, car tout en gardant un fond qui n'a pas beaucoup changé (ou plutôt je suis incapable de dire ce qui a changé dans le texte), la pièce a été bouleversée: désormais, ce n'est plus Fouquier-Tinville qui tient le devant de la scène, écrasant Charlotte, mais Charlotte qui, échappant à la place statique du banc des accusés, emplit toute la salle de sa robe blanche et se défend comme une héroïne tragique (je pensais à Antigone; la pièce cite Judith et Holopherne («Vous n'êtes pas Judith, Corday»)). La mort rôde, sanglante. La mise en scène joue sur les détails, jeu des gants et de boîte à musique; plaisir des passés simples (rien que pour cela précipitez-vous!); les spectateurs sont pris à parti dans le rôle des jurés: sommes-nous ou pas prévenus contre l'accusée, sommes-nous prêts à écouter ce qu'elle a à nous dire? Les acteurs sont excellents et physiquement très bien accordés à leur rôle (le visage mince et creusé de Jeanne-Marie Garcia, l'embonpoint tranquille de Franck Gervais).

Le procès de Charlotte Corday à l'Epée de bois par Mathilde, Des jeunes et des lettres, dimanche 11 novembre 2012, 12:14
Un décor dépouillé : une boîte en bois, une chaise en bois, dans une pièce tout en bois ; un éclairage sobre d'une couleur jaune tamisée, qui balaye la scène de temps à autres. Deux acteurs seulement. Une femme vêtue d'une robe blanche et d'une veste brune et un homme en pantalon noir, chemise blanche et veste verte. Ils font peu de mouvements : lui est souvent assis sur sa chaise ou debout ; elle debout ou assise sur sa boîte en bois et elle virevolte de manière sporadique au gré de ses révoltes.

Et dans cette ambiance immobile, leurs deux voix qui s'élèvent les animent. Celle grave et profonde de l'homme, l'accusateur public, Fouquier-Tinville et celle, forte et passionnée de la femme, l'accusée, Charlotte Corday. Tous deux révoltés l'un par l'autre ; l'une à peine jugée et déjà condamnée et vaincue, l'autre triomphant, tonitruant, mais échouant à ne pouvoir faire reconnaître à Corday, comme il l'appelle, la faute fatale qu'il lui impute. On parle peu de Marat mais sa mort et son fantôme sont présents.

La Révolution et l'Ancien Régime, la Terreur et la Nostalgie. Cette confrontation, bien argumentée grâce à l'excellent texte de Benoît Lepecq nous est donnée à voir dans cette représentation d'un évènement historique revenu à la vie par l'interprétation talentueuse et vigoureuse qu'en ont fait Jeanne-Marie Garcia et Franck Gervais, dans un ton juste et une parfaite diction. Avec, en fond, une musique de fifre , le bruit d'acier tranchant de la guillotine et les cris vengeurs du peuple à donner la chair de poule...C'est un spectacle à ne pas manquer !!

CURRICULUM VITAE

Benoît LEPECQ : Ecrivain, comédien et metteur en scène

Après un baccalauréat lettres et arts, Benoît Lepecq entre à l’école Florent, à l’ENSATT et au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris (Promotion 1992). Il est depuis septembre 2012 sous-directeur du département Théâtre au conservatoire de région d’Avignon. A sa sortie du conservatoire, il travaille avec Eloi et Aurélien Recoing, Mario Gonzales et Sotigui Kouyaté, tout en continuant le compagnonnage avec Culture Frac, la troupe dont il est membre actif depuis 1985, basée à Vélizy-Villacoublay.Au cinéma, il travaille avec Serge Moati, Andrezj Zulawski, Georges Lautner ...Trois de ses pièces bénéficient de l’aide à la création (Ministère de la culture) qu’il obtient en tant qu’auteur. « Forêt dans l’œil » (1991), « Le langage des oiseaux » (1992) et « Le Venin » (1995) sont crées à Vélizy et à Châtillon, dans ses propres mises en scène.Une tournée co-financée par la Fondation Hachette l’emmène, en 1996, au Mali, jouer,dans les écoles de brousse, « Le malade imaginé », où l’adaptation aux réalités africainesdu classique de Molière. Il obtient en 1997 une licence d’études théâtrales à Paris 3 – Censier.Son expérience de professeur de théâtre entraîne Benoît Lepecq à diriger des classes d’enfants, d’adolescents et d’adultes dans les Yvelines – Montigny le Bretonneux – et en Haute Normandie – CRR de Dieppe -, grâce au diplôme d’état d’enseignement du théâtre.Il crée sa compagnie éponyme, en 2004. Les solos « Une saison en enfer », d’Arthur Rimbaud et « La légende du grand inquisiteur » de Dostoïevski, sont crées à la Maison de la Poésie de St Quentin en Yvelines. Les spectacles seront également joués à Paris, au Chat Noir, à travers la manifestation : « Le don de la parole ». Il obtient en 2007 le certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement d’enseignement artistique (musique, danse, théâtre). C’est au Théâtre de l’Institut Marcel Rivière de la Verrière qu’il crée en 2006: « Une journée peu ordinaire dans le quotidien d’un hôpital psychiatrique », solo théâtral d’après des écrits d’infirmières. En 2007, il y crée : « Glossolalies », d’après Antonin Artaud. En 2009, il participe à une installation « Ici, le jour et la nuit », en jouant des extraits de « L’homme qui penche », de Thierry Metz.Benoît Lepecq anime quelquefois des ateliers d’écriture, des ateliers de pratique artistique en établissement scolaire (Collège Pierre de Nolhac, Versailles), et a publié des poêmes dans la revue Art- Scènes (n°22).En 2009 est paru son roman : « A sœur perdue », éditions Christophe Chomant.En 2010 est paru : « Une journée peu ordinaire dans le quotidien d’un hôpital psychiatrique », éditions du Relais Mutualiste, dont il coordonne et participe à la publication.En janvier 2011, il a entamé « La trilogie du Fou », dont « Le Fou » est publié aux éditions de l’Amandier et joué à la maison de la poésie de St Quentin en Yvelines, tout comme « Le tarot du Fou », en janvier 2012, et « Le zodiaque du Fou », en avril 2013.

Jeanne-Marie GARCIA : comédienne

Elle a été formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et au Conservatoire National de région de Bordeaux. Elle a joué en juin dernier dans Rêves création au Théâtre de la tempête, mis en scène par Philippe Adrien. Elle a joué en mars 2010 dans Roberto Zucco de B.M Koltès (rôle de la mère) à la Scène Nationale de Châlon sur Saône, mis en scène par Pauline Bureau. Elle a joué au mois d’avril 2010 dans Mon coeur caresse un espoir, mis en scène par Valérie Antonyievich (La mère et de la femme déportée) au Théatre de l’Epée de Bois, dans Demain, on se marie de C.Baronccini (Carole) mis en scène par Vaouda Campos au Théâtre de la Comédie Saint Michel à Paris(120 représentations). Dans Barbe Bleue de Max Frisch (Rôles : Les six femmes de Shaad).Au Théâtre du Chaudron à la Cartoucherie de Vincenne, au C.D.N d’Angoulème-Tournée, mis en scène par Régine Achille-Fould, dans Juliette Drouet et Victor Hugo d’aprés leur correspondance (Rôle : Juliette) mis en scène par Loic Pichon au Théâtre de La Tâche d’Encre à Avignon , tournée dans La Clé de l’Ascenseur d’A.Kristof, mis en scène par Madeleine Marion au Festival de Blaye à deux reprises et auThéâtre des Songes à Paris, dans A qui perd gagne à partir de textes de J.C Grümberg (Anne) mis en scène par Vaouda Campos au Théâtre du Bourgneuf au Festival d’Avignon-Théâtre, de la ménagerie de verre- Paris, dans Les liaisons dangereuses de Laclos (Mme Merteuil) mis en scène par Alain Paris, à la Ménagerie de verre : Paris : C.D.N de Meaux, Tournée, dans Tartuffe de Molière (Dorine) mis en scène par Laurent Laffargue au C.D.Nde Bordeaux, C.D.N de Nancy; Théâtre 71 Malakoff, tournée dans Exercices de terreur d’A. Sastre (Rôles: Andersen) mis en scène par Michel Allemandou au C.D.N de Bayonne, Théâtre du Globe : Bordeaux dans La mort de Pompée de Corneille (Rôle : Cléopâtre) mis en scène par Brigitte Jacques au C.D.N d’Aubervilliers, tournée dans Le vampire de Uppsala d’A. Sastre (Rôle: Ulla) Mise en scène : Michel Allemandou au C.D.N de Bayonne, Théâtre Barbey : Bordeaux,Théâtre du Colisé : Biarritz, Dans Cent Milliards d’envies deY.Petrugnias (Rôle Millie) mis en scène par Yorjos Petrugnias auThéâtre A : Nanterre, dans Elvire- Jouvet 40 de B.Jacques (rôle : Elvire, Claudia) mis en scène par Jacques-Albert Canques au Théâtre de l’Argonne : Bordeaux, dans Le chant du silence rouge de C.Galéa (Rôles : La jeune fille) mis en scène par Pierre Vial au C.D.N de Marseille , C.D.N de Strasbourg, Tournée, dans Le pain de ménage de J.Renard (Rôle : Marthe) Mis en scène par Raymond Baillet Théâtre.J.M : Montpellier, dans La dispute de Marivaux (Rôle:Eglée) mis en scène par Gérard Laurent au théâtre du Conservatoire de Bordeaux - Tournée dans les châteaux de l’aquitaine, dans Crime et Châtiment de Dostoïevski (Rôle :Sonia) au Théâtre 14 : Paris tournée, mis en scène par Jean Claude Amyl, dans Bajazet de J.Racine, mis en scène par Madeleine Marion à la Comédie de Genève, dans Iphigénie de


J.Racine (Rôle : Iphigénie) CNSAD, mis en scène par Viviane Théophilidès, dans L’Arlésienne d’A.Daudet (Rôle: Vivette) au Théâtre du Conservatoire de Bordeaux, mis en scène par Gérard Laurent, dans Mephisto de K.Mann (Rôle:Thérésa)au Théâtre Barbey : Bordeaux, mis en scène par Jacques-Albert Canques. Ce Formidable Bordel de E.Yonesco au CNR de Bordeaux mis en scène par Raymond Paquet.

Franck Gervais : compositeur de musique, arrangeur et comédien

Parallèlement à sa carrière de compositeur de musique, diplômé SACEM (1994)., se produit comme comédien dans notamment Les Bonnes de Jean Genet (m.s. de Jean Vergle), Octobre La Rupture d'Henri Mainié (m.s de Philippe Larue), Paranoïa écrit et m.s par Benoît Lepecq et Xavier Lelevé, Tartuffe de Molière (m.s de Xavier Lelevé), dans « Les Miniatures » de N. Pernette, dans La double inconstance » de Marivaux, m-s Dominique Pasquet / (rôle d’Arlequin), dans «Cabaret des circonstances » Musicien-danseur dans Cie Pernette. Il met également en scène divers évènements pour des entreprises, des salons, des show-rooms. Il a été assistant à la mise en scène de Serge Noyelle pour « Chagrin Zoologique» pour « Promenade au bout du bois ». I a mis en scène et co-chorégraphié « d’ Histoire d’eux » de la Cie Doppelgänger. Il a été Musicien-danseur dans « Cabaret Martien » de Cie Pernette. Il amis en scène des « Journées du Patrimoine » à l’Haï-aux-roses, des «Cabaret thématique » de N. Pernette. Il a été le créateur musical deFollow Light, de Visual Theater, Bodecker & Neander, Dresden (2012), Chateau meung sur Loire, Arteus Event(2012), A corps et à cris, Ensemble Clément Janequin / M.s Mireille Larroche (2012), L’Hôtel des roches noires M.Sc C. Luthringer – Vingtième Théâtre 2012 (Habillage Sonore) La peur du loup de N. Pernette (2011), De profundis de N. Pernette (2011), Family Dream de Cie Caméléon – Ms de C. Luthringer (2011-12), Danse des Cariatides de Cie Retouramont (2010), Les Miniatures de N. Pernette – « Châlons dans la rue » (2009) La maison de N. Pernette – Théâtre de Chaillot (2009) Nominations Molière 2009 (Jeune public), Déjà vu de Visual Theater - Bodecker & Neander (Berlin 2009), Un grand silence frisé de N. Pernette/Jeune Philharmonie de Seine St Denis (2009), Mains dans les poches cie Ouragane (2008), Variations autour de la folie m.s Mireille Larroche- Péniche Opéra (2008), Le repas de N. Pernette (2007) Théâtre de la Ville/Théâtre des Abbesses, Vide-accorde de Cie Retouramont (2007), L’autre nom de l’arc en ciel de Fredéric Lescure (2007), Les Naufragés de N. Pernette (2006), Cabaret martien de N. Pernette (2006), Divertimento de la Cie Voignier-Bertagnol (2006), L’Âne Haut de Laurent Falguiéras / Cie Pic la Poule (2006), Animale de N. Pernette (2006), Les


combustibles m.s Fredéric Cyprien – Théâtre Itinérant (2005), 3 femmes, une ville la nuit de Maria Ortiz-Gabella / Cie Arcane (2005), Out of the blue de Cie Bodecker & Neander (2005), Juste sous mes pieds de Retouramont (2005), Poussières d’étoiles de Maria Ortiz-Gabella / Cie Arcane (2005), Métamorphose(s) de la Cie Voignier- Bertagnol (2005), Je ne sais pas, un jour peut-être de N. Pernette (2005), L’avancée du gouffre de Retouramont (2004), Duo à cinq de la Cie Voignier Bertagnol (2003 et 2004), Le nid de La Cie Pernette (2003), Canapé rouge, dans et roller et vidéo de la Cie Voignier-Bertagnol (2002), Parie-plage de la Cie Voignier-Bertagnol (2002) Tête en l’air amoureux de Laurence Salvadori (2002), Quelque chose d’elle et lui de la Cie Voignier-Bertagnol (2001), La blessure de l’hyppocampe de la Cie Doppelgänger (2000), Contes et légendes d’un petit rien, de la Cie Voignier-Bertagnol (1999), Le fil bleu de Laurence Salvadori (1999), Formentera de la Cie Voignier-Bertagnol (1998), Le savon de la Cie Schmid-Pernette (1997), Histoire d’eux de la Cie Doppelgänger (1996), Murmures S de Laurence Salvadori (1996), L'Armoire de la Cie Doppelgänger (1995), Verba volant de la Cie Schmid-Pernette (1995), Le mur Palimpsete de la Cie Schmid-Pernette (1993), Le frisson d’Alice de la Cie Schmid-Pernette (1992) Octobre la rupture de la Cie Qulture Frac (1990). Il a signé la musique des documentaires suivants : « Dans mon donjom» de O. Bertrand (2010) prod. Z’azimut Films « Libres sur l’eau » de R. Batteault (2009) prod. 7e Apache- L. Letrillard VIVRE ET GRANDIR de R. Batteault (2007) Prod. France 3 Bourgogne/Franche-Comté, « 4 rue Monge » de R. Batteault - IO Production (2004), « Charcuterie fine » de R. Batteault (Prix spécial du jury du Festival de La Rochelle) – IO Production) (2002) “The funny face of broadway Y " de R. Batteault / IO Production, « Naissances » de L. Salvadori (Hôpital des Bluets – Paris) « Elodie Bradford» – Episode 1 » avec Krishna Lévy & Patrick Chenais /M6 Productions (2005)« Après la pluie, le beau temps » de Nathalie Schmidt / Prod. Gémini Films (2003)

Il a signé l’habillage sonore du long métrage suivant : « Fast » de D. Desarthe / Les Films Pelleas (1995).


Bande annonce de la pièce visible à cette adresse : http://www.youtube.com/watch?v=gmSP3II9LRk

Contacts

Compagnie Benoit Lepecq http://www.benoit-lepecq.com : Benoit Lepecq 0617213516

Compagnie chat du Chéschire http//ciechatduchschire.free.fr : Jeanne-Marie Garcia 06 88 17 74 78


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